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Matt Reeves explique comment son amour pour Godzilla a inspiré Cloverfield

Sa réputation vacille peut-être un peu à cause de The Cloverfield Paradox, mais le film original de Cloverfield reste l’un des films de monstres les plus emblématiques du 21ème siècle.

De la destruction inquiétante de la Statue de la Liberté dans l’affiche et dans le film lui-même, à l’itinéraire de tournage found-footage, au design cauchemardesque du monstre, le réalisateur Matt Reeves avait de l’or dans les mains et l’a transformé en platine.

Il est presque impossible de parler de créatures sans penser à Godzilla, le grand-père incontesté des monstres géants, et Cloverfield ne fait pas exception. En fait, c’est l’amour de Reeves pour le légendaire kaiju qui lui a permis de donner naissance à l’univers de Cloverfield comme il l’a fait.

Dans une interview avec MovieWeb, Matt Reeves a décomposé les nuances de ces inspirations, qui, fait intéressant, avait peu à voir avec la menace radioactive lui-même, et tout à voir avec les scènes de ceux qui fuyaient le chemin de destruction de Godzilla.

« À l’origine, le film visait à présenter Godzilla du point de vue de quelqu’un qui avait une handycam… Parce que dans les films de Godzilla, il y a toujours ces gros plans de foule qui courent. Et l’idée était, Oh, et si vous aviez vu le film de ce point de vue là-bas dans la rue avec un de ces personnages et aujourd’hui, ou à l’époque où nous l’avons fait, cette caméra, cette personne aurait pu avoir une petite caméra comme une handycam aujourd’hui vous auriez un téléphone ? »

En effet, on pourrait penser qu’un film de monstre inspiré par Godzilla dériverait effectivement une telle inspiration du roi des monstres lui-même. Et puis, après avoir comparé le corps volumineux, robuste et pointu de Godzilla à celui de la bête de Cloverfield, ressemblant à une chauve-souris, il n’est peut-être pas surprenant que leur plus grand dénominateur commun, des piétons fuyants, soit ce qui a interessé Matt Reeves.

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